Premier ministre

Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes

  • Envoyer à un contact
  • Imprimer l'article
  • Agrandir le texte
  • Diminuer le texte

Repères chronologiques

  • Repères chronologiques

    1791

    Ecrit par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la DDHC (1789), La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un projet de texte législatif français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes. Il est publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine Marie-Antoinette.

    1821

    La britannique Elizabeth Fry établit la Société des dames britanniques en faveur de la réforme des prisonnières (British Ladies’ Society for Promoting the Reformation of Female Prisoners).

    1888

    Le Conseil international des femmes (ICW en anglais) est fondé à Washington lors d’une conférence organisée par l’association américaine intitulée Association nationale pour le suffrage des femmes (NWSA en anglais).

    1897

    Le premier numéro de La Fronde, premier quotidien féministe au monde fondé par Marguerite Durand est publié.

    1900

    La loi du 1er décembre ouvre le barreau aux femmes : Olga Balachowsky-Petit et Jeanne Chauvin deviennent les premières avocates en France. O. Petit est la première avocate assermentée en France, J. Chauvin est la première à plaider.

    1903

    Marie Curie, connue pour ses recherches sur la radioactivité, reçoit le Prix Nobel de Physique. Elle est la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel.

    1910

    À la seconde Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin ainsi que Luise Ziets proposent ce qui devient la « Journée internationale des femmes », dont le but principal est à l’origine de « faire campagne pour le droit de vote des femmes ».

    1915

    La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF) voit le jour au Congrès international des femmes organisées à la Haye par les féministes hollandaises Aletta Jacobs et Rosa Manus.

    1925

    Le Conseil international des femmes lance le Comité collectif permanent des organisations internationales de femmes qui fait pression pour que des femmes soient nommées à la Société des Nations (SDN).

    1945

    La Fédération internationale démocratique des femmes (WIDF) est fondée à Paris. Les objectifs de la WIDF sont de combattre le fascisme et de défendre la paix, les droits des femmes et des enfants.

    1947

    L’ICW, l’IAW et la WIDF reçoivent un statut consultatif de catégorie « B » auprès du Conseil économique et social des Nations unies, aux côtés de dix autres organisations féministes internationales. Chacune de ces organisations participe activement à la Commission de la condition de la femme de l’ONU.

    1975

    L’ICW, l’IAW et la WIDF sont dotées du statut consultatif le plus élevé de l’ONU. Elles deviennent alors les seules organisations internationales des droits des femmes à être dotées de ce statut. Ces trois organisations ont contribué à accroître les droits des femmes en Europe et au niveau mondial.

    1980

    Vigdís Finnbogadóttir, femme d’État islandaise, est élue présidente de l’Islande. Elle est la première femme au monde démocratiquement élue au suffrage universel direct à la tête d’un État.

    1999

    L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies proclame le 25 novembre comme la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.

    2010

    Le Secrétaire général de l’ONU nomme pour la première fois un·e représentant·e spécial·e sur la violence sexuelle dans les conflits.

    2011

    ONU femmes est créé pour promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles et plaider en faveur de l’égalité des sexes. L’organisme naît de la fusion de quatre entités du des Nations Unies (DAW, INSTRAW, OSAGI et UNIFEM) et forme l’actuel Secrétariat de la Commission de la condition de la femme.

    La Convention d’Istanbul est adoptée. Il s’agit d’un traité international du Conseil de l’Europe, amenant les États signataires à s’entendre pour l’élimination de toutes les formes de violences envers les femmes, y compris la violence conjugale et familiale.
    Cet instrument juridique inédit contraint au niveau pan-européen et offre un cadre juridique complet pour la prévention des violences, la protection des victimes et la fin de l’impunité des auteurs de violences.

    2012

    L’Organisation des Nations Unies adopte une résolution historique interdisant les mutilations génitales féminines.

    2014

    Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des femmes, est devenue la plus jeune personne à avoir reçu un prix Nobel de la paix.

    Après sa dixième ratification, la Convention d’Istanbul entre en vigueur. Depuis lors, tous les gouvernements qui ont ratifié ce traité sont liés par ses obligations. À ce jour, 34 Etats membres du Conseil de l’Europe ont ratifié la Convention d’Istanbul et doivent adopter des mesures pour honorer leur engagement de prévenir et de lutter contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.

    2015

    Ni una menos (Pas une de moins) est le nom sous lequel se sont rassemblées les manifestations massives à partir de 2015 et ont eu lieu dans plusieurs pays tels que l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, le Pérou, et l’Espagne pour protester contre les violences faites aux femmes, notamment les féminicides.

    2017

    Dans le sillage de l’affaire Weinstein, l’actrice Alyssa Milano relance le #MeToo, né dix ans plus tôt à l’initiative de la militante féministe américaine Tarana Burke.

    2018

    Nadia Murad et Denis Mukwege se sont vu attribuer le prix Nobel de la Paix « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre ».
    Les député·es européen·nes adoptent une résolution comprenant des mesures pour combattre le harcèlement moral et sexuel au travail ou en ligne dans l’Union européenne.

    2019

    Le Parlement européen a adopté de nouvelles règles qui permettront aux parents de concilier leur travail et leur vie familiale.
    Les nouvelles règles offriront :
    • Le droit à un congé paternité, rémunéré au moins au niveau du congé maladie, d’une durée minimale de 10 jours pour les pères ou personnes qui exercent ce rôle.
    • Le droit à un congé de paternité de minimum 4 mois dont 2 mois non transférables et payés. Le niveau de compensation pour la période non transférable doit être fixé par l’État membre.
    • Un congé de 5 jours pour les travailleurs qui prennent soin d’un parent gravement malade ou dépendant.
    Dans un rapport adopté en janvier 2019, le Parlement a demandé aux partis politiques européens de veiller à ce que les femmes comme les hommes soient proposés pour diriger les organes de gouvernance du Parlement européen lors de la neuvième législature.

    2020

    Pour marquer l’importance qu’il accorde à l’égalité entre les femmes et les hommes, le Parlement européen a institué, en 2020, une Semaine européenne annuelle de l’égalité entre les genres.

    2021

    En février 2021, le Parlement a adopté une résolution visant à évaluer les progrès accomplis dans le domaine des droits des femmes au cours des 25 dernières années ainsi que les nombreux défis à relever. Les députés demandent également à la Commission de veiller à ce que les droits des femmes soient pris en compte dans toutes ses propositions, d’élaborer des plans concrets pour remédier à la pauvreté des femmes et de redoubler d’efforts pour réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes.

    En juin 2021, le Parlement a adopté un rapport exhortant les pays de l’UE à protéger et à améliorer la santé sexuelle et reproductive des femmes. Les députés souhaitent un accès universel à un avortement sûr et légal, une contraception de qualité et que des cours d’éducation sexuelle soient dispensés dans les écoles primaires et secondaires. Ils ont également demandé une suppression de la TVA sur les produits menstruels.

    2022

    En mars 2022, le Parlement a adopté le troisième plan d’action de l’UE en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui vise à promouvoir les droits et la santé en matière de sexualité en dehors de l’UE et à en garantir son accès universel dans les pays de l’UE.

    En novembre 2022, le Parlement a approuvé des règles historiques pour renforcer l’égalité des sexes au sein des conseils d’administration. La directive Women on Boards vise à introduire des procédures de recrutement transparentes dans les entreprises, afin qu’au moins 40 % des postes d’administrateurs non exécutifs ou 33 % de tous les postes d’administrateurs soient occupés par le sexe sous-représenté d’ici fin juin 2026.

    2022-2023

    En décembre 2022, les négociateurs du Parlement et des pays de l’UE ont convenu que les entreprises de l’UE seraient tenues de divulguer des informations facilitant la comparaison des salaires de ceux qui travaillent pour le même employeur, contribuant ainsi à révéler les écarts de rémunération entre les sexes. En mars 2023, le Parlement a adopté ces nouvelles règles sur les mesures contraignantes de transparence salariale.

    2023

    Les député·es européen·nes adoptent de nouvelles règles sur les mesures contraignantes de transparence salariale. Les entreprises de l’UE seront tenues de divulguer des informations facilitant la comparaison des salaires de ceux qui travaillent pour le même employeur, contribuant ainsi à révéler les écarts de rémunération entre les sexes.
    En mars 2023, le Parlement a adopté de nouvelles règles sur les mesures contraignantes en matière de transparence salariale. Si les rapports sur les salaires montrent un écart salarial entre hommes et femmes d’au moins 5 %, les employeurs devront procéder à une évaluation conjointe des salaires en coopération avec les représentants des travailleurs.

    Le 1er juin 2023, l’Union européenne (UE) a adhéré à la Convention d’Istanbul. Le 1er octobre 2023, l’Union européenne deviendra la 38e Partie à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.

    Haut de page