Conforme à l’engagement d’Emmanuel MACRON en tant que candidat, le Gouvernement nommé ce jour est strictement paritaire – 11 femmes, 11 hommes, ministres ou Secrétaires d’État, en dehors du Premier ministre. Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) salue cette décision, fortement attendue, qui répond à une exigence d’exemplarité de l’État, de justice sociale, de démocratie et d’efficacité des politiques publiques.
Le Haut Conseil à l’Égalité relève toutefois qu’au sein du nouveau Gouvernement, seule 1 femme occupe l’un des ministères régaliens. Et s’ouvre désormais une nouvelle étape dans l’exigence républicaine et démocratique de parité : la constitution des cabinets ministériels. La cohérence implique d’y garantir la parité afin qu’à tous les postes de décisions politiques, les femmes, au même titre que les hommes, puissent trouver leur place.
La politique publique d’égalité entre les femmes et les hommes est confiée à Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’État placée auprès du Premier ministre, que Danielle BOUSQUET, Présidente du HCE, félicite chaleureusement. Si le HCE regrette que les droits des femmes ne soient plus portés par un.e ministre de plein exercice, il espère que le positionnement auprès du Premier ministre sera la garantie d’une politique d’égalité véritablement transversale et interministérielle.
« Le Haut Conseil à l’Égalité continuera, par sa voix et ses travaux, à porter une analyse indépendante, exigeante et constructive sur les politiques publiques menées en matière de droits des femmes et d’égalité », assure Danielle BOUSQUET, présidente du Haut Conseil à l’Égalité.
Annoncée comme étant « la grande cause nationale de son quinquennat » par Emmanuel MACRON, la politique publique en faveur de l’égalité doit maintenant être dotée de moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux, afin que l’action portée par Marlène SCHIAPPA ait un impact concret sur la vie des femmes et dans la durée. En effet, le rapport « Où est l’argent pour les droits des femmes ? » publié en septembre 2016, en partenariat avec des associations et des organisations publiques, dénonçait l’insuffisance du budget attribué à la ministre chargée des Droits des femmes.